Indépendance, politique et conflit

J’ai, cette semaine, renoué avec le fait de publier dans un média une de mes réflexions politiques couchée par écrit. Je remercie d’ailleurs Libre Média, une jeune plateforme indépendante, sérieuse et n’ayant pas peur des idées divergentes pour cette opportunité. Ma réflexion porte cette fois-ci sur un sujet qui me tient à coeur depuis que je m’intéresse au politique : le conflit – le conflit comme force motrice, vitale et donc essentielle lorsque l’on cherche à exister politiquement.

Or, la question de l’existence politique en est une qui se pose, au Québec, depuis plusieurs siècles. Notre nation est en effet, historiquement, agitée cycliquement de pulsations, alternant entre la crispation de celle qui cherche à survivre à la tempête et l’émancipation, ce désir de déployer ses ailes collectives. Aujourd’hui, alors que ce que le jeune essayiste Étienne-Alexandre Beauregard nomme « le retour des bleus » dans son plus récent essai prend la forme d’un réalignement des forces politiques nationalistes, il est possible que l’on se retrouve à l’aube d’un nouvel élan émancipateur.

Les Bleus dominent désormais la scène : la CAQ et le PQ se partagent une très importante part de l’électorat québécois, tandis que les rouges plafonnent (QS) ou agonisent (PLQ). La question nationale s’impose donc de nouveau.

Et la question nationale est, au fond, la question de la puissance politique du Québec.

Les pions se remettent donc en place. Le fameux clivage fédéralistes/souverainistes, qu’on a tenté de nous faire passé pour dépassé et n’intéressant plus personne, revient à l’avant scène… et les tares des deux camps ressurgissent. Chez les souverainistes, c’est la tentative mielleuse de ne pas apeurer un peuple n’aimant pas « la chicane » qui me semble la pire de toutes, la mère de tous nos échecs à naître. Et c’est une réflexion à ce sujet que j’ai proposé dans les pages de Libre Média.

Je vous invite donc à lire et partager mon papier, à en débattre. En passant par le partage de ce billet de blogue, Facebook ne devrait pas être bloqué par Facebook, puisqu’il s’agit d’un blogue personnel et non d’un média à proprement parler.

Voici donc : Les Québécois doivent réapprendre à aimer « la chicane »

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